En réponse à ces témoignages, le président a confirmé un certain nombre d'annonces déjà faites en matière de création d'internats de réinsertion scolaire et de suspension des allocations familiales.
A propos des internats, sur les dix qui doivent ouvrir en septembre, trois seront consacrés à des élèves de Seine-Saint-Denis et l'un de ces établissements sera situé dans la Somme.
Concernant la suspension des allocations, M. Sarkozy a insisté sur "l'impossibilité d'évacuer la responsabilité des familles". Conformément à la proposition de loi du député UMP Eric Ciotti, qui sera présentée d'ici à quelques jours, un "contrat de responsabilité parentale" sera proposé après quatre demi-journées d'absence en un mois. En cas de récidive, les allocations seront supprimées. Toutefois, le président a précisé que les allocations seront rétroactivement rétablies si le jeune retourne dans son établissement.
En conclusion, M. Sarkozy a souligné qu'il n'y a pas de solution unique contre la violence à l'école et contre l'absentéisme : "Si ça ne marche pas, on change. Soyons pragmatique, ce qui compte c'est qu'il n'y ait plus de violence dans nos établissements scolaires."
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